Nouveau président et nouvelle identité graphique pour Les Spécialistes
Le groupement de fournisseurs Les Spécialistes, qui vient de renouveler son identité graphique, s’est doté d’un nouveau président en la personne de Serge Birecki, jusqu’ici directeur général de la société Pixika. Rencontre.
Vous venez d’être nommé président des Spécialistes. Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?
J’ai dirigé pendant dix ans la société Pixika, l’un des leaders européens sur le segment de l’électronique, en qualité de chief operating officer (COO), puis de directeur général. Je suis un homme de conviction, un bâtisseur combatif et créatif. J’ai une approche industrielle et structurée, en restant agile dans l’état d’esprit. J’ai piloté le déploiement d’ERP, délivré plusieurs sites de e-commerce et monté des chaînes d’approvisionnement au départ de l’Asie ou d’Europe de l’Est. J’ai structuré des projets complexes de développement de produits connectés destinés à la promotion, à l’électronique grand public et au paramédical.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre Les Spécialistes ?
A 39 ans, j’avais besoin d’un nouveau challenge à potentiel et de travailler en équipe autour d’un projet fédérateur et ambitieux. Il me semblait cohérent de rejoindre Les Spécialistes pour les accompagner dans leur développement. Ce consortium, fondé sous l’impulsion de chefs d’entreprise engagés, est constitué de sociétés aussi variées que dynamiques. C’est ce qui fait la singularité et la force de ce collectif. Aujourd’hui, je porte leur héritage et j’espère que je serai à la hauteur de leurs attentes.
Quels sont vos projets pour le groupement ?
Les Spécialistes, c’est une marque forte, intégrée dans l’écosystème français. Nous recrutons chaque année de nouveaux adhérents, car le groupement est séduisant et répond à un besoin. Nous devons désormais nous digitaliser, afin de proposer une offre en adéquation avec les nouvelles habitudes d’achat. L’ouverture à l’international est aussi l’un des enjeux majeurs dans notre stratégie, tout en revendiquant notre ancrage français. C’est d’ailleurs dans cet esprit que notre logo, une cocarde « bleu blanc rouge », a été conçu. Nous devons également réaliser un travail de marque pour renforcer notre position de leader et continuer de diversifier notre offre. Enfin, nous devons améliorer notre communication multicanal.
Quels sont les principaux enjeux que vous identifiez pour l’industrie de la publicité par l’objet pour les prochaines années ?
Je vais citer quelques mots clés comme la digitalisation, la qualité de l’offre, l’écologie et, plus généralement, la responsabilité sociétale et environnementale, la normalisation, etc. Mais surtout, notre industrie doit se professionnaliser. Je vois des initiatives et certains acteurs s’organisent. Mais nous sommes dans un marché très fragmenté, au sein duquel les marges se réduisent, et où il est donc difficile d’investir. Je pense que la prochaine étape, c’est une consolidation du marché.