AODACi, naissance d’un fournisseur ambitieux
En ce mois de janvier, un nouveau fournisseur débarque sur le marché français, en partenariat avec Stricker. Baptisée AODACi, en référence à l’audace revendiquée par le projet, cette société est établie au Portugal, où elle opère sous la direction de professionnels expérimentés du secteur. Nous avons interrogé Alexandre Gil et Luis Calado, respectivement CEO et CSO d’AODACi, pour comprendre ce que leur entreprise apporte au marché de l’objet média.
AODACi se présente comme un fournisseur généraliste ou un spécialiste ?
Luis Calado La gamme d’AODACi, présentée sur notre site aodaci.com, couvre plus de 30 familles de produits différentes, réparties sur environ 1 200 références. Le niveau de stock de départ correspond aux valeurs que l’on rencontre habituellement chez les importateurs générant entre 10 et 20 millions d’euros annuels sur le marché européen. En ce sens, nous devons être considérés comme un fournisseur généraliste.
Quelle est la structure de l’actionnariat de votre entreprise ?
Alexandre Gil AODACi a pour principal actionnaire Testa Group, une holding portugaise réalisant un chiffre d’affaires annuel de plus de 200 millions d’euros et dont les investissements s’étendent de la production industrielle au commerce de gros.
L.C. Testa considère notre projet comme une opportunité de développement sur un marché où le groupe souhaite s’établir à long terme. Sa solidité financière nous conforte dans l’idée que 2024 ne sera que la première étape d’une croissance régulière.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de lancer ce projet ?
L.C. Nous sommes un petit groupe de professionnels ayant passé de nombreuses années dans l’industrie de l’objet publicitaire et, à un moment donné, nous avons remarqué qu’un segment n’était pas encore tout à fait adressé : celui des objets combinant un design « retail » avec des matériaux durables. Après avoir identifié cette opportunité, la question qui se posait était la suivante : voulions-nous prendre le risque de plonger la tête la première dans un tel projet ?
A.G. Il existait une adéquation évidente entre le potentiel business et une équipe capable de mener à bien le projet. La pièce manquante du puzzle était une structure financière solide, à même de soutenir nos investissements. En tant qu’importateur, il y a une règle à ne jamais oublier : le stock est roi. Donc soit nous avions la capacité financière de monter le projet, soit il ne servait à rien de rêver. Testa Group est apparu comme le partenaire idéal pour nous apporter ce soutien. Depuis lors, notre ambition n’a fait que grandir par rapport à la vision que nous avions début 2023.
Pourquoi avez-vous décidé d’établir un partenariat avec Stricker ?
L.C. D’un point de vue opérationnel, créer une société de vente en gros dans notre secteur en moins d’un an constitue un énorme défi. Il était donc évident que nous devions externaliser certaines opérations, afin de nous concentrer sur notre valeur ajoutée potentielle pour le marché. Du point de vue de la commercialisation, l’équipe de vente de Stricker a déjà géré deux catalogues en simultané, au moment de l’acquisition de Reda, donc nous ne pouvions pas imaginer une meilleure équipe pour assurer notre lancement commercial. Il faut savoir aussi que notre stock est hébergé dans l’entrepôt de Stricker, au Portugal, et que le marquage des objets est réalisé dans la même usine.
A.G. La plupart des membres de l’équipe de direction d’AODACi sont issus de Stricker. Ils ont donc une connaissance approfondie de notre partenaire, ce qui permet d’établir une relation plus étroite. Au-delà de cela, les objets vendus par AODACi ont été conçus en complémentarité avec la gamme de Stricker, ce qui signifie que les situations de cannibalisation des ventes entre les partenaires seront très réduites. Enfin, dès le début du projet, une communication franche et transparente a été établie avec Paulo Stricker, le PDG de Stricker, et nous sommes parvenus à un format de collaboration dégageant des synergies substantielles pour les deux entités.
Quel est le positionnement produits d’AODACi ?
L.C. Deux piliers majeurs définissent notre gamme d’objets : le design et la durabilité. Nous travaillons sur notre collection depuis le début de l’année 2023, en particulier sur des sacs, des références drinkware et des objets high-tech, et nous avons consacré des centaines d’heures à analyser le marché de la vente BtoC, afin de déterminer ce que nous pouvions apporter à l’industrie promotionnelle. Nous espérons que le marché remarquera nos efforts sur le design des objets.
A.G. La question de la durabilité est encore plus importante. Aujourd’hui, c’est un mot présent dans toutes les têtes, mais il est parfois un peu galvaudé. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre notre stratégie « AIM » : A pour « Avoid » (« éviter » en français, NDLR), en utilisant un minimum de matériaux qui ne sont ni recyclés ni renouvelables, I pour « Improve » (« améliorer », NDLR), en investissant dans une forêt durablement gérée, et M pour « Mitigate » (« atténuer », NDLR), en compensant partiellement notre impact environnemental avec des crédits carbone. Chaque élément de notre stratégie sera mesuré, contrôlé et certifié par des organismes indépendants.
Dans quelle mesure la France constitue-t-elle un marché stratégique pour votre structure ?
A.G. La France représente déjà un marché stratégique pour Stricker. C’est pourquoi nous possédons déjà une base solide pour nous installer avec l’offre d’AODACi. Et nous voyons la France comme un baromètre des attentes du marché européen de l’objet, dans le sens où votre pays combine des tendances qu’on peut retrouver dans les pays du nord et d’autres constatées en Espagne ou en Italie, en termes de couleurs par exemple. La France est un carrefour en Europe, donc si on y réussit, il est probable que cela fonctionne aussi sur les autres marchés européens. Il s’agit d’un pays clé pour la bonne marche d’AODACi.
Tous visuels © AOADACi