Quand vient le choix du type de marquage
Par Xavier Andiole (MTS Sérigraphie) et Joël Lobstein (Sericenter).
Lors d’une vente d’objet ou de textile média, il existe toujours ce moment technique qui tient dans le choix du type de marquage. Afin de ne pas se tromper et surtout de ne pas décevoir le client final, il faut prendre en compte plusieurs critères importants et indissociables :
1/ Le budget global et la part disponible pour le marquage
2/ La faisabilité technique et les emplacements accessibles
3/ La manutention (déballage, contrôle, remballage, étiquetage, dispatch, etc.)
4/ Le logo et les fichiers associés (finesse, nombre de couleurs, dégradés, etc.)
5/ La quantité de produits à personnaliser
6/ Le délai de livraison et le mode d’expédition
S’il faut partir du principe que le client est « roi », malheureusement, le produit possède ses propres contraintes. L’objectif premier du marqueur va être de savoir s’il va pouvoir, à coup sûr, livrer dans les temps impartis. Il faut donc sélectionner le marquage permettant une production de qualité sur un objet ou un textile donné et, surtout, dans le délai exigé.
ACCOMPAGNEMENT ET BUDGET
L’idéal est que l’agence propose dès le départ la bonne solution à l’annonceur, avant que son « côté artiste » ne prenne le dessus. Il faut savoir le réorienter en cas d’impossibilité technique, mais surtout l’accompagner sur les contraintes et les possibilités machine.
Le deuxième axe d’orientation concerne essentiellement le budget octroyé à la partie marquage. En effet, un marquage en une couleur s’avère bien souvent moins onéreux qu’un marquage en deux couleurs – cela étant à relativiser avec l’émergence des nouvelles technologies quadri en transfert.
Dans le marquage comme dans toute production, il existe des coûts incompressibles. Le marqueur vend du temps dont le coût est fortement lié au cadre technique et organisationnel qu’il met à disposition de ses clients.
Une fois ces points levés, nous pouvons aborder des aspects plus techniques.
SPÉCIFICITÉS TECHNIQUES
Il y a plusieurs techniques de marquage possibles, dont les plus répandues sont : la sérigraphie, la broderie, la tampographie, le laser et le transfert.
La sérigraphie
Bien qu’utilisée largement pour le textile, nombreuses sont ses applications sur d’autres supports. Ce qu’il faut retenir de cette technique, si on veut rester simple, c’est qu’elle s’applique essentiellement sur des produits dits légers (t-shirts, polos, sweatshirts, tote-bags, etc.).
La tampographie / impression UV
Quand on personnalise des objets de communication ou promotionnels, la tampographie et l’impression UV vous offrent des marquages de précision, avec une finesse exceptionnelle, y compris en quadrichromie.
La broderie
La broderie constitue un marquage inusable et à perception noble. Si le rendu est superbe, sa limite reste les textes fins, et sa qualité se révèlera toujours plus sur des textiles de qualité. Les dégradés et les textes de moins de 5 mm sont impossibles, pour le moment.
La gravure laser
Utilisée sur des objets divers (verre, plexiglas, bois, PU, silicone, etc.), sa finesse et ses possibilités sont multiples. La seule restriction de la gravure laser demeure son incapacité à coloriser le marquage.
Le transfert
Qui n’a pas entendu parler du DTF et autres marquages quadri imprimés sur film polyester ? En effet, le marché a été inondé par de multiples machines d’impression permettant de réaliser des logos en quelques minutes et presque sans limitation de couleurs, tout en étant adaptées aux faibles volumes et aux petits formats. Des limitations concernent encore les marquages normés de type anti-migrant ou ignifugé.
En conclusion, le choix de la technique de marquage se révèle stratégique et propre aux exigences de rendu que souhaite chaque annonceur. Vos partenaires experts des ateliers de marquage français sauront, à n’en pas douter, vous orienter vers la meilleure solution.
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