La digitalisation dans l’objet média : enjeux et valeur ajoutée
À l’ère de la révolution numérique, le secteur de l’objet et du textile média se trouve à la croisée des chemins. La digitalisation s’impose non seulement comme un levier de performance, mais également comme un vecteur de transformation et de valorisation pour les entreprises engagées dans cette dynamique. Explorons les bénéfices et les enjeux de cette transition stratégique.
Le premier intérêt d’une digitalisation réussie est l’amélioration significative des interactions entre les différents acteurs : fournisseurs, distributeurs, marqueurs, annonceurs et clients finaux. Les outils numériques permettent de fluidifier les échanges d’informations, de réduire les délais de communication et d’augmenter la transparence. Plateformes collaboratives, CRM (Customer relationship management), PIM (Product information management) et ERP (Enterprise resource planning) sont autant de solutions qui favorisent cette synergie.
L’adoption de la digitalisation offre également l’opportunité de mieux monitorer les aspects environnementaux et sociaux, alignant ainsi les entreprises avec les standards de développement durable et de responsabilité sociétale. Des plateformes numériques avancées permettent désormais de suivre l’impact environnemental des produits tout au long de leur cycle de vie, ainsi que les conditions de travail au sein de la chaîne d’approvisionnement. Cette surveillance accrue est essentielle pour répondre aux exigences réglementaires toujours plus strictes et pour satisfaire à une demande consommateur orientée vers l’éthique.
Ainsi, cette transition digitale va permettre d’assurer une traçabilité complète des objets et textiles média, depuis leur conception jusqu’à leur distribution. Grâce aux technologies comme le RFID, le QR code ou encore la blockchain, chaque partie prenante peut suivre le parcours du produit en temps réel. Pour les annonceurs et les clients finaux, cela garantit l’origine et la qualité des produits, renforçant la confiance et la crédibilité des entreprises du secteur.
La digitalisation est également un critère de valorisation des entreprises, notamment lors des phases de cession ou de revente. Les systèmes numériques modernes et intégrés témoignent d’une gestion à la pointe et peuvent séduire les investisseurs et repreneurs. Une entreprise digitale est souvent perçue comme étant plus agile, plus adaptative et prête pour les défis futurs, ce qui en augmente significativement son attractivité et sa valeur sur le marché.
UNE COMMISSION DIGITALE POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION
Face à ces enjeux de taille, la fédération a pris des mesures concrètes pour accompagner ses membres. En constituant une commission digitale, elle souligne son engagement à démocratiser l’accès aux outils numériques et à sensibiliser ses adhérents aux bénéfices de la digitalisation. Cette commission a pour mission de guider chaque entreprise, en tenant compte de sa taille, de ses besoins spécifiques et de ses objectifs stratégiques, vers la sélection et l’adoption des technologies les plus pertinentes. De la formation à la mise en œuvre de solutions sur mesure, la commission se veut être le catalyseur d’une transformation digitale inclusive et efficace au sein du secteur.
En intégrant les dimensions éthique et environnementale, et en bénéficiant du soutien actif de la fédération via sa commission digitale, les entreprises de l’objet média ne font pas que se transformer ; elles prennent part à une évolution plus vaste, portée par l’innovation et la conscience sociale. Ainsi, la digitalisation devient un pilier central pour les entreprises soucieuses de leur pérennité et de leur image dans l’écosystème de marché actuel.
-Antony Villéger, président de la 2FPCO
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