European Sourcing va transformer sa plateforme en 2022
À la tête d’European Sourcing, Christine Lavigne a permis à l’entreprise agenaise de tenir bon au cours des dix-huit derniers mois. Aujourd’hui solidement installée à la barre de la société, la dirigeante évoque pour C!mag les projets à venir, et notamment la refonte de la plateforme de sourcing. Interview.
Comment European Sourcing a traversé les derniers mois, marqués par la crise sanitaire et économique liées au Covid ?
Nous n’avons enregistré aucune perte de chiffre d’affaires, que ce soit sur l’exercice 2020 et sur le premier semestre 2021. Certains de nos clients ont bien évidemment été impactés, mais nous avons su compenser par un gros travail de prospection et l’acquisition de nouveaux clients. Par ailleurs, au cours de cette période inédite, nombre de nos clients ont investi, notamment en ce qui concerne la digitalisation de leurs entreprises.
Sur quels projets travaillez-vous aujourd’hui avec les équipes d’European Sourcing ?
Je suis aujourd’hui pleinement à la tête d’European Sourcing et je prends le relais de Bernard sur les développements. En 2018, il avait commencé à créer de nouveaux services à destination des revendeurs, notamment des solutions web pour leurs sites vitrine et leurs sites e-commerce, qu’ils pourront désormais gérer eux-mêmes, en toute autonomie, grâce aux nouveaux outils mis en place par European Sourcing. Nous sommes actuellement en pleine phase de déploiement de ces outils.
En 2022, le chantier principal concernera la métamorphose de la plateforme de sourcing. Nous menons un gros travail sur le moteur de recherche, mais également sur la qualité de la data. En ce sens, nous sollicitons les fournisseurs pour obtenir un maximum de visuels, de descriptifs, de certificats de normes et labellisations. C’est un chantier de longue haleine, qui mobilise beaucoup de temps hommes. Mais il s’agit d’un investissement nécessaire. Notre objectif est toujours d’apporter des solutions pour que les distributeurs puissent faire leur métier de commerciaux sur le terrain dans les meilleures conditions et avec les meilleurs outils.
Ces développements vont-ils être accompagnés de moyens humains ?
Bien sûr, c’est indispensable. European Sourcing emploie 25 salariés actuellement et trois arrivées sont prévues d’ici la fin d’année : un développeur et deux personnes à l’export. Nous travaillons aujourd’hui avec quelque 900 revendeurs en France, mais nous avons des clients dans toute l’Europe et nous avons déjà cinq salariés dédiés à l’international (Italie, Espagne et Europe du Nord). La plateforme est déjà disponible dans sept langues et nous étudions de nouvelles déclinaisons, comme le Finnois par exemple. Tout ce qui sera construit en 2022 servira à développer l’export.