Les Français plébiscitent les objets publicitaires !
La Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO) a dévoilé les résultats d’une étude baptisée « Perception des objets publicitaires par les Français », réalisée début juillet par l’organisme CSA Research*.
Premier enseignement : 95 % des sondés disent conserver les objets publicitaires reçus. Un taux extrêmement fort. Parmi eux, 67 % conservent et utilisent ces objets, quand 18 % disent les conserver mais les oublier, et 10 % les donner à leurs enfants ou à une autre personne. Première raison invoquée pour le conservation des objets publicitaires : leur utilité. Viennent ensuite les raisons hédoniques et affectives.
En matière de typologie de produits, les instruments d’écriture font l’unanimité, puisque 81 % des sondés déclarent posséder un objet publicitaire de cette catégorie, devant les produits de papeterie (49 %), les accessoires informatiques et électroniques (41%), les goodies (40 %), le textile (38 %), la bagagerie (26%), les articles de table et de décoration (21 %), les confiseries et produits gastronomiques (13 %) et l’horlogerie (10 %).
En moyenne, les Français possèdent 12 objets publicitaires (majoritairement entre 1 et 5) et 66 % disent les utiliser au moins une fois par semaine. Les objets ayant une valeur hédonique ou affective sont gardés plus longtemps (plus de 5 ans pour une majorité des produits de type goodies, bagagerie, art de la table et décoration, horlogerie, textile, accessoires informatiques et électroniques), tandis que les objets utiles sont conservés moins longtemps (jusqu’à 1 an pour la majorité des instruments d’écriture et de papeterie).
LES PRODUITS HIGH TECH : OBJETS DU DÉSIR
En matière d’intérêt porté envers les objets publicitaires possédés, les accessoires informatiques et électroniques ont clairement la préférence des Français, puisque 76 % souhaiteraient en recevoir plus, devant la bagagerie (56 %), la papeterie (53 %) et les instruments d’écriture (52 %). A l’autre bout du spectre, 42 % des sondés ne se disent plus du tout intéressés par les goodies.
Si, globalement, l’image des objets publicitaires auprès des Français est très bonne, ces derniers portent une attention particulière aux aspects éthiques (pour 87 % d’entre eux) et écologiques (85 %) des objets, ainsi qu’à la fabrication d’origine française (74 %) ou, au moins, européenne (69 %). Enfin, 75 % des Français déclarent se souvenir, toujours ou la plupart du temps, de la marque associée à l’objet publicitaire reçu, et 40 % estiment que les objets améliorent l’image de la marque émettrice (pour 59 % l’image ne change pas).
DEUX GRANDES CIBLES
En conclusion, l’étude identifie deux grandes cibles aux profils différents :
– Les 50 ans et plus : une cible acquise à conforter. Ils conservent et utilisent régulièrement les objets publicitaires, et souhaitent en recevoir davantage, car ils les jugent utiles, pratiques, sympathiques, voire distrayants. Ils sont notamment intéressés par la papeterie et l’horlogerie. Mais l’impact de ces objets sur l’image qu’ils ont des marques reste très limité : que l’objet leur plaise ou pas n’a que peu d’influence sur leur opinion. Il s’agit donc d’une cible acquise, à fournir régulièrement pour ne pas la décevoir, via des produits utiles, si possible éthiques, écologiques ou de qualité française, dimensions auxquelles elle est plus sensible.
– Les 18-34 ans : une cible de conquête à investir. Ils conservent les objets publicitaires, mais ont plus tendance à les oublier. Ils sont moins réceptifs et leur arrivent même de jeter les objets par manque d’intérêt, d’originalité ou d’effet de saturation. Ils en possèdent donc moins que la moyenne et les utilisent rarement. Ils sont néanmoins plus sensibles que la moyenne des Français aux articles de papeterie, aux goodies et aux objets de décoration. Ils sont en revanche moins attachés à leur garantie de fabrication. Pour autant, lorsque ces objets publicitaires leur plaisent, cela peut impacter fortement l’image qu’ils ont des marques émettrices et ils peuvent s’en faire les ambassadeurs. Et inversement, lorsque l’objet est déceptif. Leur volatilité et leur fort pouvoir de viralité en font une cible de conquête à adresser de façon plus ciblée et qualitative que quantitative. Les objets promotionnels qui leur sont proposés doivent être utiles, modernes et originaux pour les inciter à consommer et leur donner envie de parler positivement des marques.
*Enquête réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1007 individus âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas.