• Accueil
  • Abonnement magazine
  • Publicité
  • Petites annonces
    • Offres/demandes d’emploi
    • Vente de matériel d’occasion
    • Achat de matériel
    • Fonds de commerce
  • Salons à venir
  • Partenaires
  • Infopro Digital Trade Shows
  • Contact
C-Mag
  • MARCHÉ & ENTREPRISES
    • Évènements
    • Actualités
    • Focus
    • Zoom
    • Tribune
    • E-business
  • OBJETS PUBLICITAIRES
    • Goodies & primes
    • Ecriture
    • Bureau
    • High-tech
    • Smartphones & tablettes
    • Voyage
    • Art de vivre
    • Cadeaux d’affaires
    • Jeux & jouets
    • Plein air
    • Bien-être & sécurité
  • TEXTILE PROMOTIONNEL
    • T-shirts & tops
    • Sweat-shirts
    • Vestes
    • Headwear & accessoires
    • Workwear
    • Chemises
    • Sport
    • Collections enfants
    • Linge et éponge
  • IMPRESSION & MARQUAGE
    • Impression numérique directe
    • Impression UV
    • Sublimation
    • Transfert & Flex
    • Sérigraphie
    • Broderie
    • Doming
    • Gravure laser
    • Impression 3D
    • Impression grand format
  • TECHNIQUES DE PERSONNALISATION
    • Impression numérique directe
    • Transfert
    • Sublimation
    • Sérigraphie
    • Broderie
    • Infographie

La dénonciation médiatique, une menace pour notre secteur

/26/05/2023/744/
MARCHÉ & ENTREPRISESTribune

Du « doudoune-gate » de la mairie de Lyon au scandale des mascottes made in China des Jeux Olympiques de Paris 2024, en passant par les posts LinkedIn anti-objets médias, les commentaires font rage ces derniers mois, dans l’espace public, pour pointer notre secteur du doigt.

Par CÉCILE FOUGEROUSE, co-fondatrice de DREAM ACT PRO

dream-act-cecile-fougerouse

Après plusieurs décennies de choix politiques discutables, notre industrie bleu, blanc, rouge s’est évaporée. Mais depuis la crise sanitaire, nous semblons réaliser qu’il est primordial de conserver des savoir-faire et des outils de production sur notre territoire. Le Made in France devient donc à la mode… tout du moins en apparence. Les hommes politiques jouent le jeu des selfies sur un salon du Made In France aux 100 000 visiteurs, abandonnant quelques instants leur masque orné d’un drapeau français, et les bureaux de l’Élysée se préparent à accueillir la Grande Exposition du Fabriqué en France. A première vue, notre pays soutient donc son industrie, en endossant son rôle de consom’acteur.

LE RÔLE DE LA COMMANDE PUBLIQUE

Représentant 200 milliards d’euros en 2020, soit 8 % du PIB, la commande publique a en effet un grand rôle à jouer. Les collectivités, les régions ou les universités, via leurs achats, sont en mesure de mettre en application l’ambition affichée par l’État à l’égard de l’industrie. Yves Jégo, ex-secrétaire d’État et ancien député, a ainsi demandé aux candidats de la dernière élection présidentielle de réserver 25 % des marchés publics à des produits français – cela représenterait 50 milliards d’euros par an.

Regains nationalistes post-Covid, sentiment de perte de souveraineté après des années de mondialisation galopante, ou encore prise de conscience écologique : les raisons pour soutenir les entreprises nationales sont diverses. Outre-Atlantique, le président Joe Biden souhaite par exemple intensifier le « Buy American Act », en appelant les organismes gouvernementaux à effectuer 75 % de leurs achats sur le territoire américain (versus 55 % aujourd’hui).

Devant de telles déclarations, il nous semble logique d’être exigeants en matière d’achat public. Alors quand la mairie écologiste de la ville de Lyon s’affiche avec des doudounes en polyester made in China, la presse et le grand public s’insurgent, et les dénonciations vont bon train. Ces crispations sont le fruit d’une divergence, une fois de plus, entre les promesses politiques et la réalité du terrain. Elles traduisent aussi l’urgence d’action souhaitée par les Français pour une économie plus locale et plus respectueuse de l’environnement. 

UN TISSU INDUSTRIEL MAL CONNU

Ces tensions illustrent aussi, hélas, une méconnaissance de notre tissu industriel. En fermant nos usines, nous avons également perdu la connaissance du processus de production des objets et des vêtements qui nous entourent. Comment fabrique-t-on une doudoune ? Quels métiers sont impliqués ? Très peu de Français sont en mesure d’expliquer la naissance du vêtement qu’ils portent sur leurs épaules.

Il en est de même du côté des « experts ». Certains journalistes se contentent de reprendre des communiqués de presse. Au lieu d’analyser les raisons pour lesquelles ces doudounes sont fabriquées en Chine, de présenter un état des lieux de la situation de l’industrie textile en France et de proposer des pistes d’actions constructives, quelques articles exposent des raccourcis accusateurs, qui représentent, à mon sens, une menace pour notre secteur.

En premier lieu, promouvoir la fabrication locale ne signifie pas pour autant le bannissement de toute production asiatique. Il faut faire moins, mais mieux, dans tous les pays et au sein de toutes les industries. Deuxièmement, il ne s’agit pas de juger, mais de comprendre. Après 50 ans de désindustrialisation, nous ne pouvons pas exiger que les filières se recréent en un claquement de doigt.

Le temps de l’action s’avère plus long que celui du discours. La commande publique doit accompagner la relocalisation des filières, mais sans pressuriser les ateliers. Embaucher des collaborateurs en contrat précaire, qui seront licenciés une fois la commande exécutée, n’apporte rien de bon. Ce yoyo dont les ateliers ont pâti durant la crise sanitaire ne constitue pas une solution pour reconstruire durablement notre industrie.

RÉPONDRE D’UNE VOIX COMMUNE

Les dénonciations, sans fondement, sur la place publique mènent au discrédit de notre métier. En nous identifiant comme de simples vendeurs de produits importés et mal conçus, alors que nous représentons un rouage essentiel pour la transformation de l’industrie vers plus de local et d’éco-responsable, l’impact peut être significatif sur notre activité. Car certains acheteurs préfèrent stopper leurs commandes d’objets publicitaires plutôt que de risquer de subir les accusations auxquelles nous faisons face.

Face à cet état de fait, notre devoir, à mon sens, est de répondre d’une voix commune et solidaire. Comment ? Avec toute notre expertise. Avec un grand respect. Avec une pointe d’humour également. N’hésitons pas rappeler notre rôle clé dans la réindustrialisation. Et ne blâmons pas les acheteurs, mais invitons plutôt les pouvoirs publics à se doter des moyens de leurs ambitions.

Développer l’attractivité du secteur industriel et inciter à la formation des jeunes aux métiers techniques incarneraient deux premières étapes essentielles pour aider nos industriels. Autre élément important, le prix compte aujourd’hui, en moyenne, pour 40 à 50 % de la note globale d’attribution des appels d’offres publics. Il serait temps, là aussi, d’intégrer que la recherche du prix le plus bas finit toujours par avoir un coût.

Source du visuel : Depositphotos.

Dream Act

Flux Salon CTCO

  • CTCO 2023 : UNE VIVE ÉDITION !
  • De nouveaux produits chez Goldstar!
  • Les vêtements écologiques et collections upcyclées par Kingly
  • Stanley Stella continue d’innover en construisant le showroom du futur et en introduisant le softshell
  • Le Canotier de OleHats

C!Mag

Le magazine du textile promotionnel, de l’objet publicitaire et des techniques de personnalisation

Mentions légales
Paramétrage Cookie
RGPD / GPDR

  • Accueil
  • Abonnement magazine
  • Publicité
  • Petites annonces
    • Offres/demandes d’emploi
    • Vente de matériel d’occasion
    • Achat de matériel
    • Fonds de commerce
  • Salons à venir
  • Partenaires
  • Infopro Digital Trade Shows
  • Contact

Archives

  • octobre 2023
  • septembre 2023
  • août 2023
  • juillet 2023
  • juin 2023
  • mai 2023
  • avril 2023
  • mars 2023
  • février 2023
  • janvier 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • mai 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • juillet 2021
  • juin 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • décembre 2020
  • novembre 2020
  • octobre 2020
  • septembre 2020
  • juillet 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • septembre 2019
  • juillet 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • janvier 2016
  • décembre 2015
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • mai 2013
  • avril 2013
  • février 2013
  • décembre 2012
  • novembre 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • février 2012
  • novembre 2011
  • juin 2011
  • mai 2011
  • mars 2011
  • décembre 2010
  • juillet 2010
  • juin 2010
  • avril 2010
  • juin 2009
  • juin 2007
C-Mag

© Infopro Digital Trade Shows