Les transferts à effet se font remarquer
L’engouement pour les marquages originaux et le recours accru à des matières techniques de plus en plus complexes ont nécessité la mise au point de nouveaux procédés de transfert, reposant sur une application dite « à effet ». On distingue en fait deux familles : les imprimés et les composites. Sans faire une liste exhaustive, nous verrons, dans chacun d’elles, les principaux types de transferts à effets pouvant être posés à chaud.
Issus de procédés d’impression sérigraphique offset ou numérique, les transferts à effet imprimés le sont à partir d’encres ou de poudres. Des ajouts viennent modifier l’aspect graphique du marquage ou favoriser l’adhérence et la tenue sur certains supports. À l’inverse, les transferts à effet composites ne sont pas issus des méthodes classiques d’impression comme la sérigraphie ou l’offset. Certains en sont même aux antipodes, à l’image des brodés auto et thermocollants.
Transferts imprimés : la variété des techniques
Effets graphiques
Les transferts imprimés suivants bénéficient d’un traitement de complément qui modifie l’aspect graphique du motif.
Photoplastisol brillant. Le Photoplastisol (distribué par Cybernecard) est à la base un transfert réalisé en offset en quadrichromie. Afin de rendre l’image plus brillante, on imprime ce transfert sur un papier revêtu d’une couche de silicone. Le rendu, en termes de qualité d’impression, est excellent, car similaire à celui d’une impression papier de qualité professionnelle. La « main » de ce transfert reste acceptable, y compris sur une grande surface de marquage.
Photoplastisol brillant + paillettes. Il s’agit ici du même procédé, avec un simple ajout de paillettes dans la sous-couche sérigraphique (le backer). Comme les encres quadrichromiques sont transparentes, les paillettes ressortent, donnant un effet dit « glitter ».
Transfert Soft gonflant ou effet Puff (Cybernecard–Seripress). Afin de donner du relief au motif, on utilise le Soft (procédé « Photosoft » pour la quadri). Après l’impression sérigraphique, on ajoute une couche de réactif. Lors de la pose, et sous l’effet de la chaleur (8 secondes à 200°C), la couche de « Puff » va gonfler. La main est légèrement caoutchouteuse.
Phosphorescent. Les transferts phosphorescents existent plutôt sous la forme papier pour photocopieur. Quoique rapides d’emplois, ils sont peu adaptés aux exigences industrielles.