Marquage textile : Pubos, un leader en croissance
Fondée en 1992 par Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur, Pubos (59) est devenue, en moins de trente ans, l’un des leaders français du marquage textile. Et la société lilloise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Malgré le contexte, Pubos va déménager en 2021, multipliant sa surface par cinq, embaucher une quinzaine de personnes et investir sur son activité logistique.
Pubos, c’est l’histoire d’une success story qui dure depuis 1992. En moins de trente ans, l’entreprise fondée par Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur s’est fait une place de choix sur le marché du marquage textile et compte aujourd’hui parmi les leaders du marché français. Agences de communication, agences de pub, grande distribution, acteurs du workwear font appel aux services de l’entreprise nordiste, dont le parc machines et l’un des plus complets de l’Hexagone : 90 têtes de broderie, 3 carrousels de sérigraphie et 15 presses à transfert double plateau, auxquels sont venus s’ajouter, début 2020, trois machines Brother GTX pour de l’impression numérique directe sur textile (DTG). « Nous possédons le deuxième parc machines français en personnalisation textile, le premier en ce qui concerne la broderie », précise Stéphane Desseaux, Pdg de Pubos, qui propose également une offre de marquage sur objets, par tampographie et impression UV.
Un outil de production pour lequel la société a réalisé de lourds investissements ces deux dernières années. Outre l’impression DTG, Pubos – par ailleurs distributeur officiel de la marque textile belge Stanley/Stella – a aussi commandé deux nouvelles machines de borderie Tajima 12 têtes, et investi sur la partie CTS (computer-to-screen) pour la préparation des écrans de sérigraphie. « Il n’y a plus beaucoup de sérigraphes capables, comme nous, de réaliser un sac en six ou sept couleurs. Pour peser sur le marché de la sérigraphie, il faut disposer de la bonne taille critique, des machines et des hommes, estime le dirigeant. Quant à l’impression DTG, elle prend clairement des parts de marché sur les volumes moyens ».
ANTICIPER LA REPRISE
Mais les efforts de l’entreprise ne s’arrêtent pas là. En 2021, Pubos va quitter son site historique de Wambrechies, au nord de Lille, où l’entreprise dispose d’un atelier de 2200 m2, pour s’installer sur un site de plus de 10 000 m2, toujours en région lilloise. Un déménagement qui va s’accompagner du recrutement d’une quinzaine de personnes, qui viendront rejoindre les 40 salariés actuellement employés par l’entreprise. « Des investissements sont également prévus l’an prochain pour développer la partie logistique : contrôle qualité, étiquetage, emballage, etc. », complète Stéphane Desseaux.
Des engagements significatifs dans le contexte actuel. « La crise du Covid-19 est pénalisante : nous avons peu de visibilité, sur un marché de l’objet média très lié à l’évènementiel. Mais nous croyons en l’avenir. Nous poursuivons les développements et les investissements afin d’être prêts pour demain. Nous disposons aujourd’hui d’une organisation structurée, qui nous permet d’offrir des délais courts, de la traçabilité et de la rigueur », analyse le dirigeant, dont le groupe devrait réaliser 8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020.
DEUX SOCIÉTÉS COMPLÉMENTAIRES
Car aux côtés de Pubos, Stéphane Desseaux et Olivier Vasseur ont créé, en 2010, la société TransfertPress, spécialisée dans la fabrication de transfert sérigraphique. 100 % web, l’entité possède également une activité de négoce (10 % du chiffre d’affaires) pour la distribution de presses, plotters, machines d’impression numérique (Roland, Transmatic, Secabo, Sawgrass), et de consommables. TransfertPress, qui emploie 45 personnes, travaille avec quelque 2500 clients actifs (BtoB et BtoC) et a enregistré une croissance à deux chiffres en 2019.