• Accueil
  • Abonnement magazine
  • Publicité
  • Petites annonces
    • Offres/demandes d’emploi
    • Vente de matériel d’occasion
    • Achat de matériel
    • Fonds de commerce
  • Salons à venir
  • Infopro Digital Trade Shows
  • Contact
C-Mag
  • MARCHÉ & ENTREPRISES
    • Évènements
    • Actualités
    • Focus
    • Zoom
    • Tribune
    • E-business
  • OBJETS PUBLICITAIRES
    • Goodies & primes
    • Ecriture
    • Bureau
    • High-tech
    • Smartphones & tablettes
    • Voyage
    • Art de vivre
    • Cadeaux d’affaires
    • Jeux & jouets
    • Plein air
    • Bien-être & sécurité
  • TEXTILE PROMOTIONNEL
    • T-shirts & tops
    • Sweat-shirts
    • Vestes
    • Headwear & accessoires
    • Workwear
    • Chemises
    • Sport
    • Collections enfants
    • Linge et éponge
  • IMPRESSION & MARQUAGE
    • Impression numérique directe
    • Impression UV
    • Sublimation
    • Transfert & Flex
    • Sérigraphie
    • Broderie
    • Doming
    • Gravure laser
    • Impression 3D
    • Impression grand format
  • TECHNIQUES DE PERSONNALISATION
    • Impression numérique directe
    • Transfert
    • Sublimation
    • Sérigraphie
    • Broderie
    • Infographie
En import comme en local, il est temps de redonner sa juste valeur au vêtement promotionnel.

Textile : redonner sa juste valeur au vêtement promotionnel

/05/01/2022/1037/
ActualitésMARCHÉ & ENTREPRISES

Aujourd’hui, 87 % des récipiendaires d’objets média souhaitent des produits made in France. Nous le constatons tous, le local a le vent en poupe, y compris dans le textile. Tant mieux ! Pour autant, il n’est pas question d’arrêter le made in Asia, qui peut faire partie du paysage de la consommation textile responsable, sous certaines conditions. Il nous incombe désormais d’accompagner ces tendances, pour que local rime avec responsable et import avec éthique.

La société civile est souvent le premier lanceur d’alertes en matière risques liées à la production textile. Travail des enfants dans les champs de coton, travail forcé des Ouïghours pour la récolte, le tissage et le filage du coton, manque de sécurité des travailleurs dans les ateliers : autant de drames qui poussent aujourd’hui les annonceurs à exiger d’acheter en local les produits sur lesquels ils apposent leur logo.

Dans le même temps, nous invitions en France, il y a trois ans, une ouvrière textile bangladaise, qui exposait dans le film Made in Bangladesh, dont elle était l’héroïne principale, son combat pour être syndiquée et obtenir de meilleures conditions de travail. « Exigez de la transparence et le respect des êtres humains et de la planète sur toute la chaîne de production, mais ne boycottez surtout pas le made in Bangladesh. Sinon, c’est 60 millions de travailleurs asiatiques qui se retrouveront sans emploi, rien que dans le secteur textile », expliquait Daliya Akter en conclusion de son récit.

Alors, chez Dream Act, notre position est claire : nous privilégions la production locale, mais nous ne proposons ni boycott, ni idées raccourcies. S’il est clair qu’il faut en finir, pour le bien de notre planète, avec une production effrénée de pièces textile en tout genre, il faut que la production nécessaire soit répartie dans les différents pays qui en ont besoin pour vivre. Cela implique de revoir considérablement à la hausse les conditions de travail et les salaires des ouvrièr.e.s textiles d’Asie et d’Afrique. Le made in China, made in Bangladesh et made in India peuvent faire partie du paysage de la consommation textile responsable, mais sous certaines conditions : produire beaucoup moins, instaurer un commerce équitable sur toute la chaîne, partager la production sur les cinq continents sur des critères de savoir-faire et non de dumping social.

CONTINUER À FAIRE LOIN, MAIS BIEN

Certains fournisseurs de textiles publicitaires font des efforts réels de transparence et de modifications profondes des conditions de travail sur place. Solo Group en est l’illustration. Grâce à leurs propres usines au Bangladesh, l’entreprise maîtrise mieux les risques sociaux et sanitaires, tout en établissant des process particulièrement vertueux. À travers son programme Wear & Care, Solo Group a pris soin de mettre en place les meilleures pratiques de sourcing matières, de respect des personnes travaillant dans le groupe, et de confection des produits. Recyclage de l’eau, soin des salariés via des actions locales, stricte égalité femme-homme, labellisation des produits et usines… le groupe français pousse la transparence jusqu’au bout, avec l’instauration d’un outil de comparaison de l’impact environnemental de ses produits, le Higg Index Material.

vetement-professionnel

RELOCALISER, UN CHANGEMENT DE PARADIGME DANS L’OBJET PUBLICITAIRE

Et si les clients déclarent vouloir consommer local, on constate tout de même que, lors de la validation du devis, le prix est encore un frein au développement du textile publicitaire français. Un tee-shirt made in France est en moyenne dix fois plus cher à sa sortie d’usine qu’un produit made in Asia. Le cœur du problème est là, en BtoB comme en BtoC. C’est pour cela qu’en 2021 encore, 95 % du textile consommé en France est importé. Sur le plan environnemental pourtant, c’est indéniable : faire du local est la meilleure solution pour permettre à notre planète de respirer. Une étude de Cycleco (expert en analyse du cycle de vie, écoconception et calcul de l’empreinte environnementale des produits, ndlr) révèle que produire localement, en favorisant le circuit court, peut permettre de diviser par neuf ou dix l’impact carbone d’un produit.

Relocaliser une partie de sa production en France est donc un acte engagé, mais qui n’est pas encore rentable pour ceux qui s’y sont mis. Trouver des couturières et des ateliers, revoir les marges à la baisse… autant de difficultés auxquelles s’ajoute, in fine, le besoin d’accompagner les ventes avec beaucoup de pédagogie. L’époque où le modèle économique tournait sur la vente massive de pièces peu chères venues de l’autre bout du monde semble révolue. Qu’elles soient produites ici ou ailleurs, nos tenues publicitaires doivent retrouver leur juste valeur. Les clients achèteront moins, mais à nous, distributeurs engagés, de les aider à acheter mieux !

Découvrez les autres chroniques de Cécile Fougerouse (Dream Act Pro)


À PROPOS

En 2021, retrouvez dans votre magazine C!mag la chronique de Cécile Fougerouse, co-fondatrice de la société de distribution Dream Act Pro. Spécialiste des objets publicitaires écologiques, Dream Act Pro accompagne ses fournisseurs sur les sujets de l’éthique et de la durabilité des objets et textiles promotionnels, et forme les annonceurs à une stratégie de communication par l’objet responsable. Au-delà de leur rôle de distributeur, Cécile Fougerouse et les équipes des Dream Act Pro sont donc conseillers, formateurs, conférenciers… Retrouvez leur regard d’expert dans cette chronique, qui doit susciter réflexions et débats sur les sujets qui animent notre secteur et qui doit également servir à nourrir le dialogue entre les différents acteurs de notre métier. La rédaction de C!mag.

dream-act-cecile-fougerouse

Flux Salon CTCO

  • CTCO 2023 : UNE VIVE ÉDITION !
  • De nouveaux produits chez Goldstar!
  • Les vêtements écologiques et collections upcyclées par Kingly
  • Stanley Stella continue d’innover en construisant le showroom du futur et en introduisant le softshell
  • Le Canotier de OleHats

C!Mag

Le magazine du textile promotionnel, de l’objet publicitaire et des techniques de personnalisation

Mentions légales
Paramétrage Cookie
RGPD / GPDR

  • Accueil
  • Abonnement magazine
  • Publicité
  • Petites annonces
    • Offres/demandes d’emploi
    • Vente de matériel d’occasion
    • Achat de matériel
    • Fonds de commerce
  • Salons à venir
  • Infopro Digital Trade Shows
  • Contact

Archives

  • mars 2023
  • février 2023
  • janvier 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • mai 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • juillet 2021
  • juin 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • décembre 2020
  • novembre 2020
  • octobre 2020
  • septembre 2020
  • juillet 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • septembre 2019
  • juillet 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • janvier 2016
  • décembre 2015
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • mai 2013
  • avril 2013
  • février 2013
  • décembre 2012
  • novembre 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • février 2012
  • novembre 2011
  • juin 2011
  • mai 2011
  • mars 2011
  • décembre 2010
  • juillet 2010
  • juin 2010
  • avril 2010
  • juin 2009
  • juin 2007
C-Mag

© Infopro Digital Trade Shows