V-Mach : une ambition au service des revendeurs
Créé en 1990 par Pierre-Yves Belabbas, toujours à la tête de l’entreprise, le marqueur lyonnais connaît une croissance maîtrisée et poursuit ses investissements (recrutement, nouveau site internet) même en cette période délicate, afin de s’armer pour la reprise et de se donner les moyens de ses ambitions : un développement au niveau national et dans les pays limitrophes.
Dans l’Est lyonnais, sur la commune de Décines-Charpieu (69), un spécialiste du marquage d’objets et de textile publicitaires commence à faire parler de lui au-delà des frontières rhônalpines, son traditionnel terrain de jeu. Chez V-Mach, pas question de se laisser abattre par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, pourtant manifestes. « Comme l’ensemble du secteur, nous avons été très impactés par la crise, notamment à cause de l’annulation des différents évènements. L’activité a été réduite de moitié, explique Yann Belabbas, chargé de développement chez V-Mach. Mais nous avons mis en place une gestion agile, au jour le jour, et nous restons relativement sereins malgré l’incertitude actuelle. Nous avons beaucoup communiqué au cours de la période écoulée, et nous avons continué d’investir, notamment sur la mise à jour de notre site internet, dont la nouvelle version est en ligne depuis fin octobre. L’objectif étant de s’armer pour la reprise ».
MARQUAGE ET FABRICATION
Avec son nouveau site internet, le marqueur lyonnais souhaite proposer à ses clients un outil qui leur permettent d’être plus autonomes (calculateur de prix, images et descriptifs produits, etc.). « Nous avons consenti à un gros investissement sur la création du site et le référencement qui accompagne la mise en ligne », précise Yann Belabbas. V-Mach compte actuellement une bonne centaine de clients réguliers, la plupart en région lyonnaise, mais aussi un peu à Paris ou à Nantes. « Nos clients viennent chercher un savoir-faire important, une production de qualité et des services ».
Créée en 1990 par Pierre-Yves Belabbas, toujours à la tête de l’entreprise, V-Mach travaillait historiquement comme photograveur, pour une clientèle de sérigraphes. En s’équipant ensuite de matériel d’impression numérique, pour répondre aux professionnels de la communication par l’objet, notamment en matière de marquage textile, la société s’est rapprochée de clients revendeurs d’objets et de textile publicitaires. Aujourd’hui, V-Mach travaille exclusivement pour le secteur de l’objet média, sur du marquage textile et objets, ainsi que sur de la fabrication de goodies (horloges, tableaux Velléda, sous-bock, règles PVC, puzzles, cibles magnétiques) grâce à sa table de découpe à plat Summa.
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Au sein du parc machines de V-Mach, on retrouve également deux imprimantes numériques Roland TrueVIS VG-540, deux plotters de découpe en roll-to-roll, deux presses thermiques pour le marquage à chaud, une machine de fabrication de doming. Propriétaire de son bâtiment (et du terrain), l’entreprise lyonnaise a agrandi ses locaux en 2018, pour atteindre les 500 m2. Et cette année, malgré le contexte, la société a étoffé son équipe – composée de sept salariés – en embauchant un apprenti. Spécialiste du doming et de l’adhésif, V-Mach connaît une croissance maîtrisée, qui lui a permis de passer de 415 000 euros de chiffre d’affaires en 2015 à 730 000 euros en 2019.
Mais l’entreprise lyonnaise ne compte pas s’arrêter là et nourrit des ambitions nationales, voire même internationales, en tout cas dans les pays limitrophes (Belgique, Suisse). « Nous voulons devenir une référence du marquage made in France, explique Yann Belabbas. Nous souhaitons obtenir la labellisation Marquage Made in France, car cela peut apporter des affaires, mais aussi nous permettre de cadrer nos process de production ». Autre relais de croissance identifié : les projets de signalétique, pour lesquels V-Mach est de plus en plus compétitif.